lundi 27 février 2012

Calice

Dame à la Licorne






























Il est temps de revenir au Poème
Revenir au jardin
du Palais

Sous l'oranger
frémissant
d'oiseaux

Je l'entends
Il revient
Mon Bien-aimé revient

Les pas de son cheval
Battant la poussière
dans mes veines
Ardentes


Pour Lui
L'attente est un calice
Sous l'oranger en fleur
Tout est promesse de Lui

La chambre est fleurie
Mes cheveux tressés
Les coupes sont remplies

J'ai vidé le Palais
Pour Lui
Je n'ai gardé
que les serviteurs
fidèles




Ecouter les anges aux racines du ciel






7 commentaires:

  1. Très bel hymne à l'espérance du retour à l'Un, merci.

    Sais-tu, chère Nout, que j'ai visité le musée Cluny la semaine passée ? La tenture de la Dame à la licorne tissée au seizième siècle est vraiment très belle et j'invite tous ceux qui ne l'on pas encore vue et qui ne connaissent pas ce haut lieu médiéval situé en plein coeur de Paris à les découvrir... Belle semaine

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    1. Tu as beaucoup de chance Phène, j'aimerais beaucoup rencontrer cette Dame...:)

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  2. J'aime beaucoup ton blog et aussi le Carnet de Rêves;je t'avais un peu perdue de vue mais c'est avec plaisir que je vais te (re) mette dans l'athanor. Amitiés.

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    1. Merci Ariaga, toujours heureuse de ton passage et de retrouver l'athanor! ;)

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  3. " Un homme se plaignait d'être privé de Dieu et Ma Ananda Mayi lui avait répondu: «Vous vous trouvez maintenant dans l'état où Dieu s'exprime par son absence». C'est un reflet comme un autre: Dieu se reflète d'abord comme absence, ensuite comme présence et ensuite, si celui qui a perçu l'absence de Dieu puis la présence de Dieu a la grâce d'abdiquer totalement, il reste une évidence. "

    Eric Baret

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  4. Bonsoir, chère Nout,
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    Ici, le temps est à l'espoir et sous les vers fleuris j'entends une âme qui se remplit du parfum des fleurs de l'oranger.

    Là, mon coeur frémit dans le silence du Palais où m'accueillent les anges fidèles avec dans leur voix le secret de leur Dieu.

    Avec toute ma tendre sympathie, Jack le poétiste.

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  5. Le poème est montée jusqu'à lui,
    Il a entendu ta complainte
    Les épousailles sont prêtes,
    Le pont entre la Terre et le Ciel
    feront ressortir l'ancienne Citadelle
    Pour que puisse éclore la nouvelle
    Est tu prête bien aimée?

    Entends la complainte de ce coeur qui bat,
    Nous répondons au tien
    Répondras tu au notre.

    Je t'aime
    Yesaelle

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