Alors que le processus même de l’éveil donne le sentiment d’être soudain et bouleversant, les événements qui y conduisent sont probablement beaucoup plus progressifs. Parfois des événements tragiques comme une maladie aux conséquences graves, la perte de mobilité, la perte d’une carrière, d’un être cher, ou des revers financiers, etc., contribuent à affaiblir la dure carapace externe de toutes nos couches d’identité, afin que la connaissance intérieure de qui nous sommes véritablement puisse émerger.
Dans les expériences d’éveil d’autres chercheurs qui ont décrit la manière dont cela s’est produit pou eux, j’ai retrouvé certains dénominateurs communs.
D’abord, une expérience semblable à la mort, impliquant la perte de l’égo ou de l’identité personnelle.
Ensuite, un abandon de la tentative de comprendre tout le processus, ou quoi que ce soit se rapportant à Dieu ou au domaine spirituel.
Enfin, il y a un abandon de tout effort délibéré vers l’éveil.
Au début cela s’accompagne de vagues de félicité qui s’apaisent ensuite en un sentiment de paix profonde.
(…)
J’avais toujours cru, en vertu de mon conditionnement à couches multiples, qu’une fois que vous étiez « éveillé », c’était fondamentalement la fin de tout le processus. Mais l’expérience m’a rapidement appris que c’était simplement un début, que « l’éveil » n’était que le premier stade du processus de la « délivrance ».
Une fois atteint par le plein impact de : « conscience est tout ce qui est » et : « je ne suis pas l’auteur de mes actes », vous réalisez qui vous êtes réellement et qui vous n’êtes pas. de cette profonde réalisation jaillissent les ramifications de cette nouvelle « vision de Perle »qui imprégnera les moindres détails de votre vie quotidienne.
Extrait de "De la prison à l'éveil" de Satyam Nadeen aux éditions du Relié
0 échos:
Enregistrer un commentaire