Om ! Cela est plénitude; ceci est plénitude;
De la plénitude, naît la plénitude.
Quand la plénitude est extraite de la plénitude,
Ce qui reste est plénitude, indéniablement.
Om ! Paix ! Paix ! Paix!
Om ! Tout ce qui nous entoure est recouvert de la présence d'Isha, le Seigneur, quel que soit l'être qui se meut à la surface de la terre. C'est par une telle renonciation à l'irréel que tu seras sous la protection du Réel. Ne convoite aucunement les biens d'autrui.
Accomplissant des actions droites dans l'esprit prescrit par les Écritures, l'on peut désirer atteindre l'âge de cent ans. Car, dans cet esprit, l'action ne lie pas son auteur. Il n'est nulle autre voie que celle-ci.
Les mondes inférieurs des démons sont recouverts de l'épais linceul de l'affliction, aveuglant. Ceux qui ont négligé et traité comme lettre morte le Soi, rejoignent ces mondes après leur mort.
Cela est l'Un, tout à la fois sans mouvement et bien plus rapide que l'esprit. Les sens (pourtant si rapides, quasi instantanés) ne peuvent L'atteindre, Il court toujours loin devant. Immobile, Il dépasse ceux qui courent à toute allure. Par la vertu de Sa présence, le vent, Matarishva, mène les activités vitales de tous les êtres.
Il se meut; Il est immobile. Il est lointain; Il est proche. Il est à l'intérieur de tout; Il est à l'extérieur de tout.
Celui qui perçoit tous les êtres en le Soi, et qui perçoit le Soi en tous les êtres, ne peut ressentir un quelconque sentiment d'aversion pour quiconque, en raison de cette identité.
Quand un homme réalise que tous les êtres ne sont rien d'autre que le Soi, quelle illusion peut subsister, quelle souffrance, en lui qui perçoit la fondamentale unicité?
Cela est omni-pénétrant, rayonnant, incorporel, serein, homogène, pur, non souillé d'imperfections. Cela est le Voyant, le Seigneur de la pensée, transcendant et existant par Soi-même.
- Isha Upanishad, 1-8
Extrait trouvé chez "Soyez passants"
Illustration: photo personnelle
Bonjour Nout,
RépondreSupprimerLe mouvement de la terre nous paraît pourtant immobile.
Et tant d'autres encore...
max
le mouvement de rotation...
RépondreSupprimermax
Bonsoir Max,
RépondreSupprimerDans la dualité, le mouvement succède à l'immobile et inversement.
Dans l'unité, ils sont l'un et l'autre un même mouvement.
Merci pour ces petits mots dispersés et pourtant révélateur de ta lecture discrète et attentive!
Tu sais que je l'ai attrapé ce rhume finalement (vrai de vrai !) et que j'en sors à peine!...
;)
F effet mère
RépondreSupprimerTendresse vers M masculin :
Tu donnes tout.
C’est ce qui effraie tes compagnes, tes compagnons.
Nul doute qu’ils/elles t’aient aimé.
Et qu’elles t’aiment toujours.
Au présent.
Tous et tout ceux qui t’ont croisé.
Aimé :
Tu l’es tu l’as été tu le resteras
La question -pour elles – et pour eux –
Que tu soulèves/révèles
Est : Comment le lui (luit) dire
Il ne s’agit pas de prouver
D’épreuves
Ça elles/ils savent.
Elles savent avorter
Elles savent aussi faire des enfants
Ils … je ne sais pas je devine
Ils/Elles n’ont pas d’autre façon
Ils/Elles cherchent
A apprendre toute leur vie
A recevoir
Ce que tu donnes
Tu donnes tout
C’est effrayant
Cet amour cette vie qui coule en toi
C’est pourquoi la tendresse
Est ce petit pont de bois qui apaise cette frayeur
Pas de référence « chansonnesque »
Je me souviens : Un jour en pleine campagne
J’ai découvert un petit pont vermoulu
Un jour en pleine campagne j’ai découvert une tombe
Un résistant. Tombé là.
Retraite de communion solennelle la seule fois où.
11/12 ans on nous avait lâché dans les bois, dans la solitude des bois.
Tu donnes tout
C’est le cri de l’enfant fripé qui sort du ventre
Au milieu du sang et de la merde
L’enfant bleu
Et rouge
De confiance
Qui te confie « tout »
Vertige …
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j’ai de la tendresse pour les femmes et les hommes
09 :55
Lise vers X YZ
Lien vers une autre jeune femme
http://peregrinations-mentales.over-blog.com/
La lecture de ces mots avec cette musique... Moment sublime dont je te remercie infiniment. Bises. brigitte
RépondreSupprimerEnrhubée, la dabe ailée... snif ! (pas ma faute !)
RépondreSupprimerQuel souhait lui formuler ?
sourire...
--
Le mouvement de l'Immobile... Tel il en est des apparents paradoxes dans une certaine dimension.
Comme, un jour étoilé, ou une nuit ensoleillée.
Le soleil noir, non moins. Etc.
L'Être serait un des enfantements du Rien.
Om ! Paix ! Paix ! Paix! invite, incite Isha...
L'univers est bouleversement permanent. L'Être suffira-t-il à l'apaiser ?
max
@Lise:
RépondreSupprimerQuelle joie d'entendre la musique parfaitement "accordée" de tes mots chère Lise!
Poète virtuose croisée dans un Café brûlant
parfois houleux, mousseux, frappé...!
Je découvre que tu as tout compris et tu l'exprimes en jouant de ta harpe d'Or-Fée!
Quelle interprétation magistrale de mes élucubrations!
Moi aussi, une immense, irrépressible, inguérissable tendresse! (merci pour ces belles pérégrinations!)
:)))
@ Max:
RépondreSupprimer"pas ma faute!"...vous ne disiez pas ça il y a peu...mais je ne vous en veux pas.
J'exaucerai votre souhait...mais lequel? en effet.
Pourquoi ne pas vouloir, désirer,brûler pour...ce qui est?
:)
@ Plume d'anges:
RépondreSupprimerUn ange passe... :D