Dans tous les anciens lieux de culte à la Déesse-Mère, à Sumer, à Babylone, au pays de Canaan, à Carthage, à Chypre, en Anatolie, en Grèce…, « les femmes qui faisaient l’amour dans les temples étaient appelées dans leur propre langue les “femmes sacrées”, “les pures” »
La chanteuse kabyle Houria Aïcha était fascinée, dans sa jeunesse, par les femmes libres qui allaient au café, chantaient sur la place du village. Résurgences d’une tradition pré-islamique, ces femmes étaient « célibataires, veuves ou divorcées, mais pouvaient avoir les amants qu’elles voulaient, tout en jouissant d’un statut d’artiste très respecté. »
C’est la Filière dite de la Fille du Feu, « Filière de Réceptivité pour l’Incarnation et la Transmission de l’Energie “illustrée” par les Vestales, les Danseuses sacrées, etc. »
Mais cette Energie n’est pas faite pour se déployer à ce seul niveau sexuel et toutes les Traditions authentiques le disent : « Ferme tes issues », « Bouche tes portes », pour atteindre la Réalisation. Sinon, grande déperdition de l’énergie qui n’atteint pas son but ultime. Sept portes sont à ouvrir qui correspondent aux sept vallées dont parle l’enseignement de Ramakrishna.
Extrait d'un article intitulé la montée du serpent Kundalini trouvé sur le blog très documenté de Robert Régor: Vivre Vouivre.
Découverte ici...
Tiens, tiens, j'ai commencé justement hier soir le chapitre du bouquin de Pinkola Estés sur la sexualité sacrée des Déesses "obscènes, qui me renvoie directement à ce que tu écris ... Aaaah, sainte Chronicité a encore frappé ;) !
RépondreSupprimerCette danse est tout simplement hypnotique.
PS : le lien vers la source de la vidéo ne fonctionne pas ...
Oui sainte Chronicité nous aime bien décidément! Cette danse représente bien l'aspect paradoxal de la déesse. Ishtar par exemple est à la fois déesse de l'amour et de la guerre, deux domaines qui semblent ambivalents...
RépondreSupprimerBonne lecture et merci pour l'info sur le lien!:)
Monsieur Régor est une très bonne référence...que je connais depuis longtemps...
RépondreSupprimerLa déesse celte représentée sur son blog résume tout :
La Déesse est déesse de la création ET de la destruction...elle est force "sauvage" (Cf Clarissa Pinkola Estes) qui donne la vie ET la mort...d'où son caractère "effrayant"...et redouté (sorcières).
Elle est le début et la fin, elle renvoie au CYCLE de la vie...aux cycles de l"énergie...aux saisons de l'âme...
Elle parle aussi du sexe qui amène au sacré...des pratiques sexuelles qui "élèvent" au lieu d'abaisser...qui ne dilapident pas l'énergie vitale mais qui la font monter jusqu'au ciel...(kundalini) ...ce que savaient faire les anciennes prêtresses, Les "femmes libres" qui initiaient les hommes et qu'on appelait "pures" ou "vierges" (non parce qu'elles n'avaient pas de pratiques sexuelles...tout au contraire...mais parce qu'elles étaient "libres", "indépendantes" et "initiatrices" dans ce domaine...elles connaissaient les secrets de la sexualité "sacrée", celle qui laisse l'être "pur"...)
Cette énergie puissante nourrit actuellement de puissants égrégores qui vident les êtres de leurs substances et de leur vie. Le sexe peut être une drogue dévastatrice...Seul un être libre peut le pratiquer sans se perdre. Un être qui ne cherche pas la source dans les choses extérieures et matérielles. Ni même dans l'attention des autres.
RépondreSupprimerAlors cette énergie sublimée et utilisée pour soi(et pour l'autre)peut nous envoyer vraiment au septième ciel... ;)