dimanche 11 novembre 2012

La Belle au bois dormant

F.MacNair



L’histoire de l’histoire

C’est un fait, nous vivons dans le temps terrestre, limité par notre biologie et la mémoire voilée de notre passé mystérieux. D’ailleurs ne nous reste-t-il pas encore aujourd’hui dans un creux de souvenirs obscurs – si lointain que l’on ne saurait séparer la part de rêve – la sensation d’avoir vécu un conte de fée ? Si bien que la magie, les pouvoirs lumineux, la créativité fantastique d’êtres irréels dans un pays imaginaire sont à la porte de nos rêves. Un royaume dont le centre est un luxueux château, abrite un roi et une reine régissant leurs sujets. Ce monde idyllique à la saveur d’un bonheur tranquille berce notre enfance en d’insouciantes images et frappe notre imaginaire, dessinant un sourire de joie sur la bouille réjouie des bambins attentifs. Une intrigue où le mal s’exerce, noue une histoire qui verra le triomphe du bien après d’époustouflantes aventures. Une morale en éclot, belle et parfumée comme une fleur, née de l’alchimie des héros se mesurant aux racines du mal.

Nous enfants qui avons grandi, souvenons-nous du frisson qui résonnait en notre âme lorsque les « grands » nous contaient ces histoires. Souvenons-nous de cette délicieuse sensation de bien-être qui réchauffait notre cœur quand le bien l’emportait. Rappellons-nous ! C’était bien avant notre naissance ici, dans un passé né, il est vrai et cela nous paraîtra étrange, dans notre futur. Il est vrai que les temps se croisent dans une autre réalité. Comprenons-nous que derrière la légende et les sentiments ressentis résonne un écho dont il est bon de connaître la source ? Écoutons à présent l’histoire de l’histoire de « La belle au bois dormant », un conte qui révèle à travers un léger voile notre passé mystérieux, celui qui nous chuchotera le secret de notre naissance.

Qui l’a écrit ?

A l’origine, ce conte est né en 1697 sous la plume de l’écrivain français : Charles Perrault. A bien y regarder, on distingue dans la version originale deux histoires qui se juxtaposent. Et curieusement, le style de la seconde diffère particulièrement de la première. Le récit devient cruel, sanguinaire, presque effrayant. Je n’ai pas l’impression que ces deux histoires proviennent de la même source. C’est pourquoi je ne m’attarderais simplement sur la première partie, beaucoup plus initiatique dans son contenu. Peut-être notre ami Charles a-t-il simplement mis en page une histoire transmise oralement ? Peu importe le canal transmetteur, c’est le message qui est important. Essayons de traduire ce que les muses ont caché dans l’histoire de notre belle princesse.

Sa naissance

Il était une fois. un Roi et une Reine qui voulurent avoir un enfant sans pour autant y parvenir. Après avoir tout essayé, dont voeux et pèlerinages, la Reine donna enfin naissance à une fille. Ils la nommèrent. comment est-ce déjà ? Étrange  Elle n’a pas de nom. Pour un écrivain, le cas est particulier, oublier de nommer ses personnages ? Pourquoi ? Peut-être simplement ne le sait-il pas. Il l’appelle « la Princesse » durant tout le récit. Un personnage central anonyme ne peut que susciter la curiosité des lecteurs attentifs. Il semble que cette princesse soit le masque d’une catégorie d’êtres à qui on ne peut donner de nom par la multiplicité des individualités. Elle est une « PERSONNE », c’est à dire à la fois « QUELQU’UN » et « PERSONNE » en particulier. Son ascendance royal, de par sa naissance, lui donne le titre de Princesse, de « Princepia », la première, le principe initial. Le Roi et la Reine sont la partie masculine et féminine de Dieu, les régents, régisseurs du « royaume ». (Racine étymologique Reg). Leurs enfants sont la descendance divine, les « premiers », qui n’ont de ce titre qu’une possibilité à atteindre, un potentiel d’accomplissement. Nous assistons donc à la création d’êtres, au pluriel, que nous nommerons pour une meilleure compréhension « anges« . Leur parcours avant leur chute reste obscur, mais avançons dans le conte…

7 fées… qui sont elles ?

Après la naissance tant attendue de notre Ange-Princesse, il fut décidé de faire un beau baptême. anonyme. Pour cela, comme il était de coutume, « on donna pour marraine à la petite Princesse toutes les Fées qu’on pût trouver dans le pays, (il s’en trouva sept), afin que chacune d’elles lui faisant un don [.], la Princesse eût par ce moyen toutes les perfections imaginables.
 » La fée qui se penche sur le berceau est un mythe assez répandu pour expliquer les dons inexplicables des jeunes enfants sur des qualités extraordinaires telles que la virtuosité musicale ou picturale. Dans notre cas d’anges créés, il s’avère effectivement vrai que leur fut donné des talents, des capacités, sortes de dons qui faisaient d’eux l’égal de petits dieux, mais sans mérite d’acquisition. Le chiffre sept du nombre des fées est le chiffre symbolique bien connu de l’étape cyclique de transformation. On peut simplement garder en mémoire parmi tous les exemples la transformation de 7 péchés capitaux en 7 vertus capitales. Le chiffre 7 annonce déjà une nécessaire transformation dans les dons octroyés, ce que va provoquer notre 8ème fée.

Qui sont ces fées ? Leur mythe de petits être ailés provient d’une réalité qui n’est pas de ce monde. Par contre, leur « baptême », c’est à dire l’immersion pour acquérir une nouvelle nature est effectif dans le sens où les anges ont reçu leur nom, leur responsabilité d’oeuvriers de Dieu en tant que possesseur du Verbe. (BA-THEME en cabale, c’est à dire le don du verbe). Ces 7 fées sont donc l’esprit de Dieu, reçu en diffraction, comme un prisme, de la lumière blanche en 7 ondes individuelles colorées de caractères.

Dans notre conte, les fées donnent les capacités de beauté, de (je cite en souriant) « l’esprit comme un ange », c’est à dire l’intelligence créatrice, puis la grâce, la danse, le chant, et la musique. Ce qui nous fait en tout 6 qualités. Je vous parlais de lumière tout à l’heure, voyez donc le symbolisme du chiffre 6 dans sa spirale d’évolution. Et la septième qualité ? Voyez en cabale la différence entre la position alphanumérée du 6 et du 7, c’est à dire entre le F et le G dans leur première signification. Dans la série E, F et G, regardez cette barre transversale du E qui disparaît dans le F, c’est à dire le retrait d’un élément déjà donné pour provoquer une altérité déclencheur d’énergies. Rien n’est fait au hasard. depuis le temps qu’on le dit dans ce site !

Pour ceux qui sont nostalgiques des fées à ailettes – dont je fais parti – lutinant joyeusement aux cotés des humains, sachez que cette légende sera un jour réalité, sous l’impulsion de votre créativité, lorsque vous aurez à nouveau conquis les dons créateurs de votre Fée-Dieu. Il vous sera simple de leur donner vie pour agrémenter les jeux des enfants sur des planètes préparées. Sur certains mondes, logiquement inatteignables, leur présence a suscité par des voyants la formalisation des fées que l’on se représente actuellement. Pour ceux qui me crient « au fou » du haut de leur lecture, voyez déjà sur cette terre les progrès de la génétique, où il sera un jour possible de créer des races nouvelles d’animaux, d’êtres à qui l’on pourra donner un début d’intelligence. Des expériences de croisements génétiques sont faites tous les jours, renseignez-vous !

Un détail…

Voici : « Après les cérémonies du Baptême toute la compagnie revint au Palais du Roi, où il y avait un grand festin pour les Fées. On mit devant chacune d’elles un couvert magnifique, avec un étui d’or massif, où il y avait une cuiller une fourchette, et un couteau de fin or garni de diamants et de rubis ». On sait recevoir chez les rois ! Qu’en pensez-vous ? Je comprends que l’on veuille remercier les fées de leurs dons, mais pourquoi les remercier dans l’offrande de vaisselles ? Comme si elles avaient une passion pour la nourriture et l’art culinaire. Et puis, une fée n’a pas besoin de biens matériels, elle peut les créer ! Et le luxe n’est pas leur soucis primordial dit-on, mais plutôt une coquetterie.

Ce détail du conte devrait vous interpeller dans le sens où la nourriture, ici, est identique à l’appétit de notre Pantagruel, c’est à dire une soif de savoir, une faim de connaissances, un appétit de sciences. Les cadeaux sont donc d’ordre spirituel, comme le partage du pain et du vin christique, qui est tout autre chose qu’une manducation salivaire digestive !

Les couverts en pierres précieuses signalent des moyens d’assimilations d’un autre ordre, d’une autre valeur. Un don, des capacités, s’ils ne sont utilisés d’une façon précieuse dans le sens de royauté divine, ne servent pas celui qui les reçoit. Un talent d’intelligence par exemple, s’il n’est orienté vers le bien, et non en un égoïsme de suprématie comme c’est souvent le cas, ne servira pas son possesseur. Manger avec une belle vaisselle pourrait se traduire par assimiler un savoir (savoir faire ou savoir être) avec la qualité et la valeur des moyens divin, pré- "CIEUX ". L’esprit de Dieu, multiplié en sept, a donc capacité de valeur pour octroyer vertus aux anges.

Et la mauvaise fée ?

Donc voici le fameux grain de sable déclencheur. Retournons au conte : « On vit entrer une vieille Fée qu’on n’avait point priée parce qu’il y avait plus de cinquante ans qu’elle n’était sortie d’une Tour et qu’on la croyait morte, ou enchantée. Le Roi lui fit donner un couvert, mais il n’y eut pas moyen de lui donner un étui d’or massif, comme aux autres, parce que l’on n’en avait fait faire que sept pour les sept Fées. Le vieille crut qu’on la méprisait, et grommela quelques menaces entre ses dents. » Dire que tout est arrivé par manque de couverts ! Ironique non ? Voyez-vous ce détail qui ne l’est finalement pas. Le Roi n’a pas prévu, en traduction du conte, les moyens à cette fée de faire les choses avec valeurs. Isolé, veille, et mal servie, cette fée n’a guère de chance. Vous avez peut-être deviné qui se joue d’elle, et qui est son personnage. Lucifer bien sûr ! Notre méchant de service qui se révolta en premier contre son Roi, jugeant qu’il avait été mal servi et qu’on le méprisait.

Pour la petite histoire, notre Lucifer, le « vieux » serviteur, reçu la révélation de n’avoir été qu’un pantin manoeuvré et déclencha à sa suite la révolte des anges. Il s’est aperçu que son roi ne lui avait pas donné « des couverts en diamants » et qu’il le méritait pourtant. Tout ce qu’il savait faire ne provenait pas de lui, et il se senti berné et instrumentalisé. Sa réaction fut de répandre le mal, de médire, la fameuse « MALE-DICTION » que l’on retrouve dans le conte.

Donc cette Fée dont on ignore le nom fit ce don funeste à la Princesse : « La Princesse se percerait la main d’un fuseau et qu’elle en mourrait ». Et là je dois dire, à mon grand regret d’ailleurs, que mes amis les psychiatres ont cette fois en partie raison dans la traduction de ce passage. Le mot fuseau n’est que l’abstraction joliment imagée du sexe. Loin de moi l’idée d’abreuver les thèses Freudiennes de l’être humain éternellement soumis aux humeurs refoulées de ses attributs reproducteurs, mais plutôt l’idée de remettre à sa juste place ce fameux problème de la pomme qu’il ne fallait pas croquer.

Une pomme d’amour…

La séditieuse pomme biblique représente, suite à la révélation faite aux anges de n’avoir pas de corps sexué, la tentation de croquer, de mordre dans ce fruit délicieux qu’est l’envie sexuelle. La pomme est le fruit charnel qui cache le pentagramme de graines selon le symbole humain, dissimulant à son tour une graine animique immatérielle. Le mot pomme vient du latin « pomum » qui veut dire fruit et le hasard nous conduit tout naturellement vers la signification de fruit dans la racine « fructus » : « avoir la jouissance de ». La tentation fut provoquée afin de conduire nos anges vers les mauvais choix en vue d’un retour éprouvant. Aujourd’hui encore l’appât du sexe est puissant et même les grands de ce monde cèdent devant les tentations de la chair, à l’image de notre Bill Clinton (Bill-clean-tone en cabale anglaise : « qui doit s’harmoniser en propreté avec le projet de loi » ou bien « la facture ! »). Ne croyez pas que cet attrait là soit uniquement en nos gènes pour nous forcer à nous reproduire selon un plan « naturel ». C’est une jouissance voulue par le créateur mais dans le cadre de ses lois, c’est à dire au sein d’un couple construit selon des valeurs et vertus humaines. L’appât du sexe dans son excès est non seulement une réminiscence de notre passé angélique mais aussi un de nos démons à combattre afin de se former à la véritable intelligence. Le mot pomme a d’ailleurs pris le sens « d’idiotie » ou « d’inconscience » dans des locutions telles que par exemple « le roi des pommes » ou « tomber dans les pommes ».

Quel sexe… les anges déjà ?

Pour en revenir aux anges, de nature androgyne, ils étaient polarisés en une sorte de sexualité intériorisée, certes, mais étaient dépourvus d’appareils reproducteurs à l’inverse des animaux qu’ils mettaient en place à travers la création. Quelle surprise de voir à travers ces êtres primaires des prérogatives de jouissance, de reproduction, de famille, de tendresse filiale alors qu’eux, leur soi-disant créateurs, en étaient incapables. Ils comprirent qu’ils ne furent que des jouets, des marionnettes bluffées, bernées et utilisées. Ils étaient effectivement des créateurs, mais sûrement pas les concepteurs, et la différence est grande. Créer est la mise en ouvre de ce que l’on a inventé, c’est à dire « pris dans le vent », par inspiration.

La rancœur que cela naturellement engendra leur permis de s’exercer à cet appétit sexuel pour combler leur « vide » d’amour. Les essais génétiques infructueux qu’ils pratiquèrent sur leur corps pour avoir une descendance conduisirent à la création de véritables démons, sortes de monstres angéliques dont on retrouve les traces dans la mythologie grecque. La pomme croquée, identiquement au fuseau sur lequel la princesse se blesse, est le franchissement des interdits sexuels. Le symbolisme du fuseau est lié selon certains à la notion de nécessité, de destin irréductible, tel que la naissance et la mort. Et c’est bien cela que va vivre notre princesse, « tuée » par cette faute, où du moins en apparence, identiquement à Blanche neige qui croqua la pomme ! La notion de destin est compréhensible dans le sens où la faute avait été provoquée par le malin en personne : Dieu ! Il est le véritable tentateur derrière sa marionnette luciférienne. N’oublions pas qu’il est omnipotent, détenteur de tous les pouvoirs ! Son stratagème est machiavélique pour donner à ces enfants l’énergie d’être des fils. prodigues.

Et tous au dodo !

« Le Roi fit mettre la Princesse dans le plus bel appartement du Palais, sur un lit en broderie d’or et d’argent ». Voici donc notre Roi-Dieu qui met en lieu sûr le corps de ses anges. La catalepsie qui les caractérise est actuellement la réalité de leur condition, pendant que leur mémoire font leur périple sous forme humaine. Ils sont en léthargie, c’est à dire à l’apparence de la mort et sans mémoire consciente. (« léthargie » Let : mort, et lêthê oubli, argos : oisif) Je ne résiste pas à vous donner le clin d’oil de l’Esprit évoqué innocemment par notre ami Charles Perrault : "On eût dit d’un Ange, tant elle était belle". Leur beauté n’est pas une image sans fondement. Ces corps angéliques sont fantastiques de beauté, de rayonnement, de lumière. Ce sont des prototypes divins « à son image », des dieux doués de pouvoirs incroyables de création. La bible répète dans Jean 10-34 « Jésus leur répondit : N’est-il pas écrit dans votre loi : J’ai dit : Vous êtes des dieux ? « . Jésus s’adressant aux hommes leur parlait de leur potentiel en devenir car il y a loin entre un bipède et un archange.

En catalepsie en attente d’un prince, c’est à dire du principe retrouvé, le corps de la belle est préservé dans le plus bel appartement du palais. J’ai ouïe dire, accrochez-vous bien, ceci est une information inédite, que dans la réalité ces corps sont gardés sur une planète spéciale, interdite aux célestes et protégés par des anges « exterminateurs », c’est à dire bien armés, dirigés par un certain « Iaac » que l’on peut traduire par Jacques. Un recoupement possible, et ils sont rares, est dans le pèlerinage de St Jacques de Compostelle, le fameux tombeau « Par delà les étoiles » en cabalant « Compo-stella ». Les vagues de pèlerins qui font le voyage représentent les humains trimbalant leur coquille St Jacques, c’est à dire leur corps, leur coque qu’ils doivent remplir de qualités et vertus. Pendant le temps de la léthargie, deux particules de mémoires sont intégrées dans deux bébés, garçon et fille, que sont les humains. Chacun étant coupé de l’autre, ils passeront une bonne partie de leur temps à se demander, d’une part, ce qu’ils font sur cette planète, et d’autre part, où est donc l’autre « âme-sour ». Leur mémoire est bien sûr oblitérée pour donner toute valeur à leur amélioration personnelle, librement élaborée. Pourtant le contact est toujours établi avec notre corps angélique, par ondes porteuses qui nourrissent nos esprit en « vague à l’âme » que la psychologie ne peut expliquer, un peu comme les jumeaux terrestres qui peuvent ressentir à distance ce que vit l’autre. (J’avoue que ces explications sont dignes d’un roman de science-fiction et qu’il est délicat d’y accorder toute confiance, mais le fait de l’avoir lu marquera votre subconscient le moment venu, tout n’est pas perdu ! Vous vous en souviendrez en souriant, promis).

Une bonne vieille… Mon œil oui !

Ah ! J’ai failli oublier l’épisode de la bonne vieille dame qui proposa à la princesse de filer sa quenouille. Humm, seule dans une haute tour du château, il est dit qu’elle n’avait pas ouïe parlé de l’arrêté royal au sujet de l’interdiction de filer au fuseau. Et dire qu’elle était dans l’enceinte même du château et il est dit qu’elle ne connaissait pas la princesse. Cela ne vous semble-t’il pas légèrement bizarre, un tantinet incompréhensible ? Pour un scénariste où le crédible de la situation doit être logique, là non.là je ne vois pas pourquoi il a raconté ça. à moins que. cette bonne vieille dame. vous avez deviné ? Elle est l’incarnation d’une fée par laquelle le destin doit s’accomplir, une fée isolée des autres. « il y avait plus de cinquante ans qu’elle n’était sortie d’une Tour ». Eh oui c’est elle, ou du moins son esprit, la « méchante » qui provoqua la mort apparente de la princesse. Il ne peut y avoir d’autres explications. Quant à la fée qui avait changé le sort de mort en léthargie, elle était, dit-on, au royaume de Mataquin, littéralement, MATA-QUIN : au pays de la cinquième mort. (MAT : racine de mort dans par exemple « échec et mat », le roi est mort, et QUIN, racine latine pour cinq). Pourquoi 5 ? Je ne sais pas exactement. Le cinq est le chiffre dédié à l’humain et pourtant il n’a que trois mort, le fameux trépas, ou trois pas : la mort angélique, la mort initiatique et la mort terrestre. Si vous avez la solution. peut-être que les fées ont, elles aussi, leur mort initiatique et leur renaissance.

Et pendant que la princesse est installée dans son nouveau tombeau, à l’image, comme par hasard, de Blanche Neige dans son cercueil de verre, elle aussi en léthargie, la Fée revenue de Mataquin sur un chariot de feu tiré par des dragons arrive en catastrophe. Les chariots de feu des traditions sont l’image de vaisseaux volants à propulsion de combustion, tels qu’en a vu Ezéchiel et qu’il décrit comme des roues volantes lançant des éclairs assourdissant et s’élevant dans les airs. Quand je vous parlais de Iaac, imaginez des êtres équipés d’engins spatiaux performants, en dehors de tout infantilisme religieux décrivant des « anges » ailés virevoltant dans les airs jouant de la harpe. Imaginez un astronaute terrien débarquant sur une planète peuplée de personnes simples vivant de l’agriculture et de chasse. Il serait pris pour un Dieu sur son char de feu, et décrit comme tel dans des sérénissimes versets transmis de génération en génération, sans compter toutes les histoires dérivées qui seront racontées aux enfants. Mon Dieu, mon Dieu.

Tous endormis et protégés !

La fée décida d’endormir tout le château pour qu’à son réveil, tout soit en ordre pour l’accueillir. Même le feu sous les broches fut « endormi ». Il faut croire que notre petite fée dispose de sorts puissants, puisqu’à l’évidence, elle peut suspendre le temps, ce qui seul peut éviter la putréfaction de nos endormis. Oui, notre Fée-Dieu, suspend le temps pour ces corps et leur « royaume ». Etrangement, seuls le roi et la reine furent en dehors du sortilège. Evidemment, ils sont le couple Père-Mère divin dont les fées sont les émanations « spirituelles ». Ce sont eux qui plongèrent par l’intermédiaire de la fée le royaume dans une léthargie, sinon, cruel serait le réveil de notre princesse et voir tout son château à l’identique hormis la disparition de ces parents, cent ans plus tard. Non, la fée n’est pas sans cœur à ce point, mais elle ne pouvait pas enchanter les « patrons ». Vous allez me dire que cela ne change pas grand chose puisque la princesse à son réveil n’aura plus ses parents. Eh bien, elle aura d’autres parents, mais cette fois elle pourra les appeler du nom de Père et Mère au lieu de Roi et Reine, comme Jésus a voulu instituer le nom de « Père » à la place de « Dieu ». J’y reviendrais plus loin dans votre lecture.

Le conte décrit que le roi et la reine promulguèrent une loi interdisant l’accès au château, mais cela fut inutile car des arbres, ronces et épines fortement entrelacées, en protégèrent l’accès. Effectivement, la planète où sont entreposés les corps de nos anges, appelés aussi « corps de gloire » dans des « tabernacles », est hautement surveillée vous disais-je, pour empêcher, comme dit le conte que les « curieux » ne vinssent déranger ce « château ». Il y a effectivement des dangers dans les espaces sidéraux provenant de créatures divines en révolte contre leur créateur et d’autres en dysharmonie avec l’amour divin. Il y eut des combats entre les bons et les mauvais anges disent les traditions. Mais sur cette planète, les dangers sont écartés par loi divine !

Et voici enfin le Prince

Le bel hidalgo s’est fait attendre ! Il n’a pas de nom lui non plus. Il serait lui aussi un caractère « générique », désignant un ensemble de personnage. Pourtant les contes remis au goût du jour, notamment par Walt Disney, attribuent des noms au prince et à la princesse : Philippe et Aurore. Philippe est le retour du principe aimant, du grec « philein », aimer. Il correspond au principe « masculin » de combattant qui revient après son périple auprès de son corps endormi. Aurore est la naissance du jour, cette luminosité avant que le soleil ne se lève. Elle préfigure le véritable « soleil » qu’est le corps angélique quand il retrouvera ses capacités, c’est à dire une nouvelle lumière inséminant les mondes.

Quand le Prince amoureux veut partir à l’assaut de cette forêt d’épine, il fut surpris de voir que le passage s’ouvrait devant lui, comme par magie, comme s’il était attendu. Par contre, il est dit que ses suivants ne purent à sa suite y pénétrer. Lui seul a le potentiel, le titre et la fonction pour aller plus avant. En somme, il a été choisi par la magie du lieu. Pourquoi ? La réponse vient du fait que les âmes-sours sont attirées par leur identité (Id-entité, ou entité identique), selon une reconnaissance de leur biologie altérée l’une de l’autre. Ils sont les alter ego, c’est à dire l’autre moi. Quand je vous parlais de MEMOIRE, regardez ce mot en cabale selon la dichotomie ME-MOI-RE, le MOI qui se REtrouve en « ME ». On pourrait prendre des exemples a n’en plus finir. Le plus parlant est dans la structure des voyelles des mots AngE et AmE. Le A d’Adam et le E d’Eve unis par le m de l’Amour ou le « ng » signalant l’engendrement (Gen) par le négatif (Neg), c’est à dire la confrontation édifiante au mal. Ce symbole de l’être choisi est aussi vrai dans la reproduction de nos cellules, ou l’élément mâle inséminateur, le spermatozoïde, est « choisi » par l’ovule avant de refermer le passage aux « suivants ». Désolé de vous décevoir, mais ce n’est pas le premier sur les lieux, ou le plus « fort ». Il s’en suit un réveil du potentiel chromosomique et une activation du programme génétique, identiquement en image inversée à ce qui se passe « au ciel ». La devise d’Hermès étant bien sûr que ce qui est en bas est comme ce qui est en haut. Faut-il comprendre cela comme des clés d’ouverture et de compréhension des messages des Dieux discrètement indiqués autour de nous.

Il y a cependant deux notions essence-ciel dans le conte au niveau de la rencontre du prince. Il faut comprendre ici le décalage des deux principes associés dans le conte, androgyne d’un côté, et angélique de l’autre. Du point de vue de l’androgynat, le prince et la princesse sont les deux âmes soeurs qui se recherchent l’un l’autre pour former leur unité. Du point de vue angélique, le prince représente les deux âmes soeurs en fin de périples, le retour du « PRINCIPE », après beaucoup de combats, et qui revient vainqueur chercher sa belle âme endormie. Il est à ce moment là le couple androgyne qui va réveiller le corps de gloire. Le baiser donné représente l’assimilation, le fait de « MANGER » l’autre. Effectivement, il y a aura fusion des corps en un seul. L’intégration des deux êtres va réveiller celle de l’ange endormi, lui donnant à nouveau la puissance d’un dieux pouvant régner sur le royaume. Le prince devint roi et la princesse reine. Ils sont devenus les nouveau gérants divins du royaume. Je vous signalais plus haut l’absence des parents de la princesse. Vous comprenez à présent cette succession légitime, les grands-parents étant cette fois à un autre niveau. Ils sont devenus pour cette enfant prodigue un Père-Mère reconnu et aimé. Il y a une grande différence entre géniteur et père, l’un n’ayant pas reçu d’amour en retour. Identiquement pour Dieu, il recherche la libre reconnaissance de ses enfants angéliques, devenus humains, pour avoir le doux titre de Père-Mère, de Papa-Maman. Jésus l’enseigna jadis, mais cette notion de Dieu paternel n’a heurtée que des cours avides de quémandes et de plaintes face aux problèmes que Dieu leur mettait dans les pattes. Encore aujourd’hui les églises sont remplies (enfin plus guère) de demandeurs de grâces, et, ô comble du paradoxe, demandent à Dieu de ne plus leur envoyer d’épreuves (Ne nous soumet pas à la tentation.). On oublie volontiers que cette terre est une planète d’élection et de sélection, dans l’oubli quasi total des règles du jeu. On maudit un Dieu qui ne fait rien pour guérir cette planète des maux terribles qu’elle subit. Et pourtant, c’est lui qui aggrave nos mauvais choix pour provoquer des prises de consciences quand les choses vont trop mal, ou qu’elles sont allée trop loin.

Conclusion

Le conte de la belle au bois dormant est notre destin à tous. Nous avons à trouver notre âme-sour pour compléter notre Graal, notre coupe de sang que devrait être notre quête particulière. Le prince n’a pas dans le conte original d’épreuves éprouvantes à passer. Dans la reprise de Walt Disney, il doit combattre un dragon, transformation de la méchante fée. Il faut comprendre cela dans la transformation, à l’intérieur de nous, de nos émotions avec différents dragons à combattre, identiquement à Hercule qui combat ses démons intérieurs. Le combat se fait avec l’épée du Verbe et le bouclier des principes (La cuirasse du Christ), sinon les flammes du dragon brûlent en de subtiles souffrances notre « peau » qui se sent mal à l’aise dans nos mauvais choix. C’est le « connais-toi toi-même » d’Aristote, c’est à dire en cabale, « Nais de toi-même » en mourant à ton ancienne condition. Le combat est suscité divinement en nos consciences pour donner l’occasion aux humains de se forger une énergie personnelle en confrontation.

Le thème de la piqûre et du sommeil resteront le grand symbole de la séparation, la coupure de l’ange d’avec sa mémoire, et de la léthargie de son corps en attente du retour du principe initial. Le conte de Blanche Neige est identique dans ses conclusions. Un Royaume nous attend quelque part, un Père-Mère impatient regarde les progrès et les chutes de leur enfants. Il est temps de mettre en pratique les contes. car les jours sont. contés !

34 commentaires:

  1. Bonjour Nout,
    J'ai depuis quelques années pu constater que la vie est un conte de fées. L'Eveil est certainement le plus beau conte que la vie puisse nous apporter car alors tout se transforme comme dans un rêve...

    En toute amitié,

    Oliver

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  2. Bonjour Nout,

    Les quelques découpages des mots (par exemple Pré-cieux) m'ont fait pensé que le mot voile peut donner voi-le et le mot dévoile, dévoi-le. Bien que je ne sois pas forcément pour le port du voile, je me demande si ce qui peut s'apparenter, en occident, comme un acharnement contre ce dernier ne rejoint pas notre acharnement à vouloir percer le mystère. A travers le refus du voile, nous refuserions, en fait, que le monde reste un mystère, nous ne voudrions pas reconnaître notre profonde impuissance face à Dieu.

    Puisqu'il souvent question ici de féminin sacré, je pense que ce lien et le livre qu'il indique risque fort de vous intéresser : http://michel-terestchenko.blogspot.fr/2012/11/isabelle-sorente-etat-sauvage_20.html?utm_source=feedburner&utm_medium=feed&utm_campaign=Feed:+MichelTerestchenko+%28MICHEL+TERESTCHENKO%29&utm_content=Google+Reader

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  3. Bonjour Nout...
    T'es-tu endormie, comme la belle ? ;-)

    Je viens de retrouver un billet que tu avais laissé chez moi, il y a des mois déjà...sur le moment, je ne l'avais pas trop remarqué, mais en le relisant, je m'aperçois qu'il me parle beaucoup...alors merci à toi !

    Le voici :

    Parfois je me dis que tout ce qui survient à la conscience peut être réalisé comme si ce que l'on nomme "imaginaire" existe quelque part. C'est une intuition.

    ça marche réellement, je l'ai expérimenté plusieurs fois.Il faut bien méditer ses rêves parce que parfois ils se réalisent si bien qu'on est un peu pris par surprise. Le mieux est de laisser cette "pâte" à rêve entre les mains du Soi, de dire "tiens je t'abandonne ce rêve, fais-en quelque chose d'encore mieux" et de vrais miracles se réalisent.

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  4. Je te souhaite, Nout, en cette fin d'année...de recevoir un peu de la lumière de Noël...celle qui éclaire les nuits les plus sombres...
    A bientôt, et bises !

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  5. Comme le tirage est long que les caractères sont limités donc il y a plusieur parties :
    DEBUT :

    Ta Kouo / la Prépondérance du Grand
    En haut Touei : Le Joyeux, le Lac
    En bas Souen : Le Doux, le Vent, le Bois
    L'hexagramme est formé de quatre traits forts à l'intérieur et de deux traits faibles à l'extérieur. Quand les traits forts sont à l'extérieur et les traits faibles à l'intérieur, tout va bien, il n'y a pas d'excédent de poids, la situation ne comporte rien d'extraordinaire. Mais ici c'est l'inverse qui se produit. L'hexagramme représente une poutre épaisse et lourde au milieu, mais mince à ses extrémités. Cet état n'est pas durable. Il doit passer, se transformer, sinon le malheur menace.

    Le Jugement










    LA PRÉPONDÉRANCE DU GRAND.
    La poutre faîtière ploie.
    Il est avantageux d'avoir où aller.
    Succès.
    Le poids de ce qui est grand est excessif. La charge est trop lourde pour les forces qui doivent la supporter. La poutre faîtière, sur laquelle repose le toit tout entier, ploie parce que ses extrémités porteuses sont trop faibles pour la charge. L'heure et le lieu sont exceptionnels et réclament en conséquence des mesures extraordinaires si l'on veut triompher. Aussi il est nécessaire d'agir pour trouver au plus vite une voie de transition. Il y a là une promesse de succès, car, bien que le fort soit en excédent, il occupe le milieu, c'est-à-dire le centre de gravité, si bien que n'y a pas à craindre de révolution. Les mesures de violence ne mènent en vérité à rien. Il faut défaire les nœuds en pénétrant doucement le sens de la situation - ce qu'évoque la signification du trigramme inférieur Souen; alors le passage à d'autres conditions réussira. Cela exige une réelle supériorité : c'est pourquoi le temps où ce qui est grand prédomine est une époque importante.

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  6. SUITE :

    Le lac s'élève au-dessus des arbres :
    Image de la PRÉPONDÉRANCE DU GRAND.
    Ainsi l'homme noble n'est pas inquiet quand il est seul et il n'est pas découragé quand il doit renoncer au monde.
    Les temps exceptionnels où ce qui est grand prédomine ressemblent à une inondation où le lac s'élève au-dessus des arbres. Mais de telles situations sont passagères. Chacun des trigrammes indique la conduite à tenir dans ces moments : l'image de Souen est l'arbre qui tient bon même s'il est isolé, et l'attribut de Touei est la sérénité joyeuse qui ne se décourage jamais, même si elle doit renoncer au monde.

    Trait inférieur









    Six au commencement signifie :
    Etendre des tiges de roseau blanches.
    Pas de blâme.
    Lorsqu'on doit entreprendre une action en des temps exceptionnels, on doit user de précautions extraordinaires, comme un homme qui s'apprête à peser quelque chose de lourd sur le sol étend d'abord avec précaution des roseaux afin de ne rien briser. Cette prudence peut sembler « excessive, mais elle ne constitue pas une faute. Une entreprise extraordinaire ne peut réussir que moyennant une extrême prudence dans les débuts, et

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  7. SUITE du tirage :



    Second trait
















    Neuf à la deuxième place signifie :
    Un peuplier desséché pousse un rejeton.
    Un homme d'un certain âge prend une jeune femme.
    Tout est avantageux.
    Le bois se trouve au bord de l'eau; de là l'image d'un vieux peuplier qui pousse un rejeton. C'est une réanimation exceptionnelle du processus de croissance. La même situation exceptionnelle se présente lorsqu'un homme d'un certain âge prend pour femme une jeune fille qui lui convient. Malgré le caractère inhabituel de la situation, tout va bien. Au point de vue politique, le sens est que, dans des circonstances exceptionnelles, on a avantage à traiter avec les hommes de basse condition, car c'est en eux que réside la possibilité d'un renouveau.

    Troisième trait






    Neuf à la troisième place signifie :
    La poutre faîtière se rompt.
    Infortune.
    L'oracle représente une personnalité qui, à une époque où ce qui est grand domine, veut passer à toute force. Il ne prend pas conseil des autres et, par suite, les autres ne sont pas non plus disposés à le protéger. En conséquence le poids augmente jusqu'à ce que tout ploie ou se brise. En des temps dangereux, l'activité personnelle ne fait que hâter l'effondrement.

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  8. SUITE ET DERNIERE PARTIE du tirage :


    Neuf à la quatrième place signifie :
    La poutre faîtière est étayée.
    Fortune.
    S'il existe des arrière-pensées, c'est humiliant.
    Des rapports amicaux avec les inférieurs permettent à un homme chargé de responsabilités de devenir maître de la situation. Mais s'il voulait abuser de ses relations pour s'acquérir personnellement pouvoir et succès au lieu de veiller au salut commun, ce serait une source d'humiliation,

    Cinquième trait

















    Neuf à la cinquième place signifie :
    Un peuplier flétri produit des fleurs.
    Une femme d'un certain âge prend un mari.
    Pas de blâme. Pas de louange.
    Un peuplier flétri qui produit des fleurs épuise par là sa force et ne fait que hâter sa fin. Une femme, bien que d'un certain âge, prend un mari. Mais aucun renouvellement ne survient. Tout demeure stérile. Ainsi, quoique tout se passe suivant des formes honorables, l'anomalie persiste. Sur le plan politique, il est montré par là que si, en des temps incertains, on renonce à s'allier avec les inférieurs, on crée ainsi une situation qui n'est pas durable.

    Trait supérieur










    Six en haut signifie :
    Il faut traverser les eaux.
    Elles arrivent plus haut que la tête.
    Infortune.
    Pas de blâme.
    La situation indiquée ici est celle où l'extraordinaire est porté à son comble. On est courageux et l'on veut à tout prix venir à bout de sa tâche. On se met ainsi en danger. On se trouve submergé par l'eau. C'est l'infortune. Toutefois abandonner la vie en voulant faire triompher ce qui est bon et bien n'entraîne pas de blâme. Il est des choses plus importantes que la vie.



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  9. TIRAGE POSTE EN PLUSIEURS PARTIES :

    Souen / Le Doux (le Pénétrant, le Vent)
    En haut Souen : Le Doux, le Vent
    En bas Souen : Le Doux, le Vent
    Souen est un des hexagrammes doubles. C'est la fille aînée; il a comme image le vent ou le bois, comme propriété la douceur qui pourtant pénètre à la façon du vent ou du bois qui pousse ses racines. Le principe obscur, qui est en lui-même rigide et immobile, est dissous par la pénétration du principe lumineux qui se l'assujettit doucement. Dans la nature, c'est le vent qui disperse les nuages amoncelés et crée la clarté sereine du ciel. Dans la vie humaine, c'est la clarté pénétrante du jugement qui anéantit toutes les sombres arrière-pensées. Dans la vie sociale, c'est l'influence d'une personnalité marquante qui démasque et dissipe toutes les intrigues nouées dans l'ombre.

    Le Jugement












    LE DOUX.
    Réussite par ce qui est petit.
    Il est avantageux d'avoir où aller.
    Il est avantageux de voir le grand homme.
    La pénétration opère des effets progressifs et invisibles. On ne doit pas la réaliser par des moyens violents mais par une influence ininterrompue. Ces effets frappent moins le regard que ceux obtenus par surprise, mais ils sont plus durables et plus complets. Pour pouvoir agir ainsi il faut avoir un but clairement perçu, car seule une influence pénétrante agissant toujours dans la même direction parvient à un résultat. Une force de faible intensité ne peut opérer un effet que si elle se place sous l'autorité d'un homme supérieur possédant le don de créer l'ordre.

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  10. SUITE TIRAGE :

    L'Image













    Des vents qui se suivent :
    Image de CE QUI PÉNÈTRE DOUCEMENT.
    Ainsi l'homme noble diffuse ses commandements et exécute ses entreprises.
    La qualité pénétrante du vent repose sur son caractère continu. C'est par là que le vent devient puissant. Il prend le temps comme moyen d'action. C'est également de cette manière que la pensée du souverain doit pénétrer dans l'âme du peuple. Cela requiert aussi une action durable dans le domaine des explications et des commandements. C'est seulement lorsque le commandement est passé dans l'âme du peuple qu'il devient possible d'agir en s'appuyant sur lui. Une action non préparée ne provoque qu'effroi et répulsion.

    Trait inférieur






    退



    Six au commencement signifie :
    Dans l'avance et dans la retraite il est avantageux d'avoir la persévérance d'un guerrier.
    Une nature douce va parfois jusqu'à l'indécision. On ne se sent pas la force d'aller résolument de l'avant. Mille doutes surgissent. Pourtant on n'éprouve pas non plus l'envie de battre en retraite, mais on est ballotté, indécis, de-ci de-là. Dans un tel cas, une résolution toute militaire est l'attitude juste pour permettre de faire avec décision ce qu'exige l'ordre des choses. Une discipline résolue est de beaucoup préférable au relâchement et à l'indécision.

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  11. SUITE :
    Second trait















    Neuf à la deuxième place signifie :
    Pénétrer sous le lit.
    On a besoin de prêtres et de magiciens en grand nombre.
    Fortune. Pas de blâme.
    Il arrive qu'on ait affaire à des ennemis cachés, à des influences insaisissables qui restent blotties dans les angles les plus obscurs et, de là, exercent un effet de suggestion sur les êtres. Dans de tels cas. il est nécessaire de poursuivre ces éléments jusque dans les recoins les plus secrets pour établir de quelles influences il s'agit - c'est le rôle les prêtres - et pour les écarter - c'est le rôle des magiciens. En raison précisément de leur caractère anonyme, ces menées requièrent une énergie particulièrement inlassable qui pourtant trouve sa récompense. Car une fois que de telles influences incontrôlables ont été mises en lumière et stigmatisées, elles perdent leur pouvoir sur les hommes.

    Troisième trait






    Neuf à la troisième place signifie :
    Pénétration répétée. Humiliation.
    La réflexion pénétrante ne doit pas être poussée trop loin, sinon elle gêne la capacité de décision. Quand une affaire a été examinée à fond, il importe de se décider et d'agir. Une réflexion répétée mène toujours au doute et, par suite à l'humiliation, car on s'avère incapable d'agir.

    Quatrième trait









    Six à la quatrième place signifie :
    Le remords se dissipe.
    A la chasse, on prend trois sortes de gibier.
    Lorsque les fonctions de responsabilité qu'il exerce et les expériences qu'il a accumulées amènent un homme à combiner la modestie innée avec une activité énergique, il obtient à coup sûr une grande réussite. Les trois sortes de gibier servent d'offrandes pour les dieux, de présents d'hospitalité pour les hôtes, d'aliments pour l'usage quotidien. Si l'on capturait du gibier à ces trois fins, la chasse était considérée comme particulièrement bonne.

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  12. SUITE ET DERNIERE PARTIE :
    Cinquième trait























    Neuf à la cinquième place signifie :
    La persévérance apporte la fortune. L'humiliation se dissipe.
    Rien qui ne soit avantageux.
    Pas de commencement, mais une fin.
    Avant le changement, trois jours; après le changement, trois jours. Fortune.

    Tandis que dans Kou, " le travail sur ce qui est corrompu" (n° 18), un point de départ entièrement nouveau doit être créé, il s'agit ici seulement d'une réforme. Le commencement n'était pas bon, mais on est parvenu à un moment où l'on peut prendre une direction nouvelle. Un changement et une amélioration s'imposent. On doit les opérer en observant la constance, c'est-à-dire une disposition correcte et ferme; alors la réussite suivra et le remords se dissipera. Il faut seulement prendre garde que de telles améliorations requièrent une réflexion attentive. Avant d'accomplir un changement, il est nécessaire d'y réfléchir longuement, et, quand la transformation s'est produite, on doit encore rechercher avec soin pendant un certain temps la manière dont les améliorations se traduisent dans la réalité. Un tel travail fait avec soin est accompagné d'une heureuse fortune.

    Trait supérieur













    Neuf en haut signifie :
    Pénétration sous le lit.
    Il perd ses biens et sa hache.
    La persévérance apporte l'infortune.
    La connaissance est suffisamment pénétrante. On poursuit les influences mauvaises jusque dans les recoins les plus secrets, mais on n'a plus la force de les combattre de façon décisive. Dans ce cas, toute tentative pour pénétrer dans ce domaine propre de l'obscurité n'a que des conséquences fâcheuses.

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  13. ......De l’illusion à l’addiction

    Il suffit de partir, de quitter un lieu pour prendre conscience de son attrait, de son charme, bref de sa valeur à nos yeux.
    Il suffit d’une séparation définitive avec un proche pour reconnaître ses qualités et pour prendre conscience du manque provoqué par son absence.

    Pourquoi nous faut-il perdre quelqu’un, ou quelque chose, pour se rendre compte de ce qu’il était vraiment pour nous, pour ouvrir des yeux qui ne voyaient pas jusqu’alors. Dans le même sens, pourquoi ne se rend-t-on compte qu’on était heureux que lorsque nous ne le sommes plus ; pourquoi n’apprécie-t-on d’être en bonne santé que lorsqu’on est malade.

    Il y a là un gros problème qui pèse sur notre équilibre, sur notre caractère, sur notre personnalité. En fait, nous ne percevons pas le réel tel qu’il est mais bien plutôt tel qu’il nous semble qu’il est ; la réalité est masquée par l’illusion et cette façon de travestir la vérité constitue notre modus vivendi.

    Est-ce prémédité ? Même pas ; il ne s’agit pas d’une stratégie de défense élaborée ou d’une volonté délibérée de se surestimer, mais d’un penchant naturel, d’un automatisme, qui nous guide toute notre vie. Ceci constitue une limitation certaine vis-à-vis de notre liberté ; pouvons-nous être libres quand nous ne sommes pas capables de discerner les qualités et défauts d’autrui, quand nous restons indifférents à la nature profonde de chacun sans lui donner la possibilité d’être pleinement, en les réduisant à un paraître illusoire et infondé.

    Suis-je vraiment un être responsable quand je ne prends même pas la peine de démêler le vrai du faux, le primordial du secondaire, l’existentiel du superficiel ?
    Il me semble que nous sommes tous pris dans la spirale destructrice, de l’illusion à l’addiction, ballottés par des habitudes nocives et des partis prix inconsistants qui nous dénaturent totalement.

    Si je me coupe de l’autre en en ne le reconnaissant pas, je m’ampute d’une part de moi-même qui ne peut se révéler que dans une relation réciproque, un échange enrichissant et libérateur. Et, de fait, je m’enferme dans une solitude chronique qui me condamne au mutisme ainsi qu’au cortège de distractions en tous genres qui l’accompagne. Tout ce que je perds sur le plan de l’être je vais devoir le compenser sur le plan de l’avoir et, d’illusions en addictions, je suis le long et difficile chemin de la régression sans espoir de retour.

    Peut-on être sans le savoir ?
    Malheureusement l’humanité nous en apporte la preuve chaque jour.
    Il suffirait d’ouvrir les yeux et de regarder pour voir.

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  14. ......................
    En lui toute rancoeur s'était évanouie.
    Il rendit grâce et entendit :
    - Mon enfant, dis une parole et tu seras guéri
    de la première mort et de la deuxième
    Une parole inouïe encore pour lui.

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  15. EN PLUSIEURS PARTIES TROP DE CARACTERES :


    Les trois niveaux d'égrégores

    Analyse de leur fonctionnement magique

    Auteur:
    Alexandre Sintile

    Dans les milieux spiritualistes, on entend régulièrement parler d’«égrégores» Pourtant, la littérature ésotérique et spirituelle sérieuse en fait rarement mention. Il nous a paru utile d’éclaircir cet aspect essentiel à la compréhension de notre réalité occulte. Alors, qu’est-ce qu’un égrégore? Comment naissent les égrégores? Comment s’organisent-ils? Comment se nourrissent-ils? Y a-t-il de bons et de mauvais égrégores? Qui règne au sommet de leur hiérarchie?

    Les trois centres

    Depuis la plus haute Antiquité, la science spirituelle transmise dans les écoles des mystères enseigne que l’être humain est constitué de trois centres principaux ou «moteurs énergétiques». Grâce à ces trois centres, le corps humain capte et transforme l’énergie du cosmos.

    Le premier centre est celui du bassin, celui de l’énergie vitale fondamentale. Il constitue le moteur de l’action sur le plan physique, ainsi que le centre de l’instinct de conservation (alimentation, protection-sécurité) et de l’instinct de reproduction. Il est relié au plan subtil inférieur, le plan instinctif. Il capte l’énergie provenant de ce plan énergétique.

    Le second centre est celui du cœur. C’est le centre des désirs, des émotions, des sentiments et de la dévotion. Il est relié au plan intermédiaire, émotionnel ou astral. Sur ce plan, il capte une énergie plus raffinée et de plus haute fréquence.

    Le troisième centre est celui de la tête. Il capte une énergie supérieure qu’il transforme soit en électricité pour transmettre ses ordres via le système nerveux, soit en énergie psychique pour produire la pensée.

    Nous sommes reliés à ces trois plans énergétiques subtils et notre conscience passe d’un plan à l’autre en fonction du type d’expérience que nous vivons.

    Ces plans subtils sont une réalité. Ils sont notre réalité. Ils sont les dimensions sur lesquelles nous existons, mais également les dimensions sur lesquelles nous construisons, le plus souvent sans le savoir. En effet, notre activité, qu’elle soit instinctive, émotionnelle ou psychique, a des effets durables sur les dimensions subtiles.



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  16. SUITE :
    La construction d’un égrégore

    Par notre activité nous créons tous, individuellement, des objets subtils, tout aussi réels que les objets matériels, des objets que les clairvoyants peuvent observer et que toute personne sensible peut capter et ressentir.

    Par la répétition d’un désir, d’un sentiment ou d’une pensée, nous pouvons même donner vie à une entité énergétique autonome et auto-conservatrice. Une telle entité subtile qui naît de la répétition d’une activité, quelle que soit la nature de cette activité (instinctive, émotionnelle ou mentale), est ce que l’on appelle un golem. Le sentiment amoureux donne vie à un golem. Les tics et les tocs (troubles obsessionnels compulsifs) constituent un trait psychiatrique des effets d’un golem. La consommation de cigarettes produit également un golem.

    Un golem peut être formé par l’activité d’un groupe de personnes, auquel cas on parle d’un égrégore. Les égrégores ne sont rien d’autre que des golems collectifs.

    On peut considérer les égrégores comme des créatures énergétiques artificielles produites par la pensée, le désir ou la volonté unifiée d’un groupe d’individus, dynamisés et vivifiés par des rites – voire des sacrifices, et qui acquièrent une puissance d’action occulte.

    Pour qu’un égrégore se crée, le groupe de personnes doit avoir une volonté unifiée, un objectif commun, un même but, qui peut aller du plus futile au plus élevé. Par exemple, une famille, un club de foot, une association humanitaire ou un parti politique sont associés à des égrégores particuliers.


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  17. SUITE :
    Hiérarchie des égrégores

    Les égrégores s’organisent et se hiérarchisent sur trois niveaux qui dépendent du centre énergétique auquel ils s’alimentent.

    Le premier niveau est celui du plan instinctif. À ce niveau, les égrégores se nourrissent de l’énergie instinctive, principalement celle de l’instinct de conservation et de protection, ainsi que celle de l’instinct de reproduction.

    À ce premier niveau correspondent les égrégores familiaux, des discothèques, des clubs de foot, etc. Ces égrégores disposent d’une puissance d’action occulte réelle mais limitée.

    Le deuxième niveau est celui du plan intermédiaire ou émotionnel, où sont apparus différents types d’égrégores, dont les égrégores humanitaires et religieux. Leur survie repose sur le détournement de l’énergie dévotionnelle. Alors que le centre énergétique du cœur doit normalement insuffler le désir d’élévation, les égrégores situés sur le plan émotionnel cherchent au contraire à rabaisser la personne et à la rendre passive.

    La puissance d’un égrégore dépend de la somme d’énergie des membres qui l’ont produit.

    On comprend facilement que, du fait de la quantité d’énergie qu’il est capable de recueillir chaque jour, un égrégore religieux dispose d’une puissance d’action occulte considérable. Lorsqu’on compare l’égrégore d’un club de foot, à celui de l’Église Catholique, qui focalise la ferveur d’un milliard deux cents millions de fidèles ou encore à l’Islam qui réunit un milliard six cents millions de musulmans, on imagine aisément la supériorité, en termes de puissance occulte, des égrégores religieux sur les égrégores instinctifs.

    Cette puissance permet aux religions de procurer à la personne un intense sentiment de sécurité, un sentiment de fusion avec la communauté des croyants, un sentiment de puissance. Ces égrégores peuvent produire des guérisons spectaculaires, des «miracles» qui s’expliquent parfaitement du point de vue énergétique ou occulte. Ces égrégores religieux, de fréquence intermédiaire, peuvent vivre plusieurs millénaires.

    Le troisième niveau est celui du plan psychique ou intellectuel. Ce plan est principalement composé des égrégores de type idéologique et magique, tels que l’égrégore des Jésuites. Les Jésuites ont progressivement développé des rituels magiques dans le but de renforcer leur pouvoir occulte sur l’Église. Par leur grande connaissance des forces occultes, ils se sont progressivement élevés au-dessus des égrégores religieux.

    Ces égrégores situés sur le plan psychique sont d’une si haute fréquence qu’ils sont capables de produire des effets occultes puissants. Ce sont eux qui dominent la hiérarchie occulte.

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  18. DERNIERE PARTIE :

    Conclusion

    Nous savons maintenant pourquoi et comment apparaissent les égrégores, comment ils s’organisent sur les plans subtils, et quelle puissance occulte ils peuvent acquérir.

    Pour comprendre comment s’en libérer, il nous reste à découvrir comment, concrètement, les égrégores se nourrissent et renforcent ainsi leur emprise sur nos trois centres énergétiques. C’est ce que nous découvrirons dans un prochain article...

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  19. Si galets et perles valent le même prix, est-ce ton souci ? Pourquoi devrais-tu t’inquiéter ? Si la poussière est diamant, et le diamant poussière, devrais-tu vraiment t’en soucier ?

    Le corps est un temple, le divin reste éveillé. Le vent de la tempête fait de tout des atomes. Pourquoi devrais-tu t’inquiéter ?

    Voici la porte, non ? Ouvre-la une fois, même peu suffira. Aussitôt la lumière du soleil est d’or pur, la route se perd dans le ciel.

    Alors pourquoi le souci ?…

    .

    … Quand la vision est trouble et que la bougie va s’éteindre, ouvre, au dedans, la porte : voici ce que l’oiseau est venu dire – et le disant, s’est envolé…

    .

    … Ce n’est pas seulement, parce que l’oiseau l’a dit, c’est vrai, mais je sens la porte massive d’une cité qui s’ouvre, quelque part. Et là, on nous informe : la voie ne sera trouvée que dans l’obscurité, les joyaux ne seront découverts qu’à tâtons…

    .

    … Le ciel, là-haut, est un parasol tout orné de bijoux. Lever, coucher de soleil, soirée…”

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  20. le dernier pour la route pour toi et que j'aimerais tant................:

    Mon Amant



    Ce matin j'ai envie de parler de celui dont je n'ai encore jamais parlé ici, mais qui m'est fidèle depuis 13 ans ...

    Il chante divinement bien,
    nous dansons souvent ensemble,
    dans une position très sensuelle ...

    il est lisse et doux,
    couleur brun chaud.
    Proportions parfaites,
    je fais vibrer son âme et lui enchante la mienne.

    Il est parfois mélancolique, parfois joyeux, parfois moqueur.

    Il m'a appris beaucoup :
    persévérance, douceur, agilité, humilité, énergie.

    Je lui ai donné beaucoup :
    joie, larmes, sourires, colère, temps, amour, admiration.

    Il sera toujours là,
    mon compagnon de coeur et d'âme,
    mon bien-aimé...

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  21. Je t'attendais et tous les quais toutes les routes
    Ont retenti du pas brûlant qui s'en allait
    Vers toi que je portais déjà sur mes épaules
    Comme une douce pluie qui ne sèche jamais

    René Guy Cadou

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  22. Savoir entendre
    Ici, si tu n’entends pas les mots
    prononcés par mon cœur,
    c’est que tu n’écoutes pas le silence
    qui se faufile entre chaque parole
    posée sur mes lèvres.

    Jack Maudelaire

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  23. Coucou Nout,
    c'est bientôt le printemps...
    Il va falloir se réveiller...
    Bises, en souhaitant que la vie soit lumineuse.
    brigitte

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  24. Bonsoir par enchantements.

    Croisant le fil des liens , au vu d'un athanor ,
    la fée des terres du nord , tisse là ce conte ancien ,
    au Graal ma muse veut bien , se joindre pour sept accords ,
    d'entente au son du cor , résonner notes en bien.
    ~
    A fleur d'un tel chemin , l'onde est au rendez~vous ,
    à l'écoute du grand tout , forgeant l'âme hors destin ,
    l'épreuve étant faite main , pour éveiller les fous ,
    à même d'y voir au bout , l'essence des maux divins.
    ~
    Vos mots ont ce parfum , certain par foi j'y loue ,
    un oeil auquel se noue , la mémoire sur le grain ,
    le verbe avance à fin , il change le sens d'une roue ,
    tournant à rendre flou , le vers non sibyllin.
    ~
    Avant d'explorer loin , cet univers dessous ,
    au delà des trois coups , vos mots clairs en tout points ,
    augurent de prendre soin , d'une ronde autour de nous ,
    dont le royaume à bout , éveille l'âme au jardin.
    ~
    Amitiés

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  25. ❤️
    Peux-tu deviner qui suis-je???
    ❤️

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    Réponses
    1. Normal!!!
      Peut-être....un jour!!!����

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    2. Car je sais bien,moi,
      la fontaine qui court et coule,
      malgré la nuit,
      cette fontaine éternelle et secrète,
      je sais bien,moi,où elle a sa cachette,
      malgré la nuit.

      Saint Jean de La Croix

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  26. Bonjour Belle au bois dormant,
    Merci d'avoir répondu à Anonyme. Je sais ainsi que, dormante, tu es toujours en vie. ;-)

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  27. Voilà trois ans qu’elle dort. Mais où reste-t-il donc, ce Prince Charmant, qui lui donnera le baiser qui la réveillera ? C'est vrai que dans le conte, c'était cent ans. Mais peut-on se permettre d'attendre cent ans ? En fait oui. Tu as raison. On peut tout se permettre. Et c'est lorsqu'on se permet tout que la vie devient vraiment vie.

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