Accompagner passe par la présence plus que par les mots. Même si parfois les mots ne viennent pas, ou si ceux qui viennent sonnent faux, on se sent démuni, fragile face à la souffrance de l’autre mais on reste, on affronte sa propre impuissance en quelque sorte. Une personne peut avoir besoin simplement qu’on reste à côté d’elle. C’est très simple. Pas besoin de parler…Et justement cette impuissance ressentie demande une grande humilité ; si on n’accepte pas cette impuissance on tombe dans la consolation stérile, on cherche à donner des conseils, à relativiser etc. Mais quand on accueille sa propre impuissance, on accueille immédiatement celle de l’autre et on communie.
Et l’autre se sent épaulé…aimé oserai-je dire.
Accompagner: Sa racine latine est : ad- (« mouvement ») cum panis (« avec pain »), c’est-à-dire « celui qui mange le pain avec ».(wiktionnaire)
“A ta question il y a longtemps que la réponse est venue.
RépondreSupprimerVous l’appelez amour.
Mais cela aussi n’est qu’un éclat d’argile,
car l’AMOUR aussi ne peut être qu’UN.
UN comme la JOIE, un et indivisible.
Cela commence à poindre en vous.
Pas lorsque vous êtes ensemble,
mais lorsque vous êtes unis.
(…)
Seul le SOURIRE UN, indivisible, peut l’aider.
Lorsque vous êtes ensemble, les affligés et toi,
tu t’affliges toi aussi
Si tu deviens unie à eux, tu les rendras joyeux.”
“Entretien 17 avec Lili” in Dialogues avec l’ange, un document receuilli par Gitta Mallasz
Merci Frank l'âmi, tu sembles connaître exactement les morceaux de textes qui tombent à point...comme un évidence qui attend d'éclore dans les paroles d'un autre.
RépondreSupprimerDe plus j'aime beaucoup ce Dialogue... :)