jeudi 9 août 2012

L'arbre

Source
























Je suis la force
verticale
ma main racine
tient la terre 
dans son poing

Ecoute

pourtant

mon coeur
est plus léger
qu'un frisson
dans les feuillages.

et tous les oiseaux du ciel
chantent 
à travers ma voix.

2 commentaires:

  1. C’est l’été, c’est l’étai
    Si tu le peux, offres toi….. un jour le luxe d’une nuit ,
    Seule
    A la belle étoile sous un arbre.

    Avec ton talent (pas lent, palan) , tu auras de quoi écrire/dessiner/peindre toute la vie.
    Le portrait de l’oiseau (Jacques Prévert)

    Ça vaut tous les pèlerinages…
    Cette rencontre avec (chuttttttt)
    Tendresse et vroum vroum pour le quotidien

    Boris Vian : pourquoi je vis ? paske c’est joli.

    Mélusine oui elle est belle, mais un jour dessine moi un vrai mouton

    Saule :
    Collages, patinages, tu as le choix dans l’expression

    Je me dis… peut-être qu’avec Nout toutes ces bizarreries

    Ça passera…
    (lol) parce qu’on est sur internet.
    En clair : tu sais que tu es douée sans besoin de séduire.

    Alors ? un dessin où la dame ne sera pas que de profil
    Et des fois , oui, ça fait peur.

    Sans affect, Nout, file ton chemin,
    Et pourtant avec toute ma tendresse.

    J’ai une longue histoire avec la ville que tu habites ; en géopoétique de K.White
    Ce n’est pas anodin.

    Latululireli une madame ordinaire
    tata Lise

    RépondreSupprimer
  2. Oui Lise
    sans affect
    j'essaie
    libre
    ces visages
    dessins desseins
    sont loin
    à présent
    je cherche à taton doucement
    dans le noir
    qui s'ouvre
    la lumière entre un peu
    oui ça fait peur
    ça monte depuis la racine
    ça fait trembler tout le feuillage
    malgré la force du tronc
    viscéral
    je suis tombée dans le piège
    de Barbe noire
    j'ai ouvert la chambre
    et j'ai trouvé la clé
    le sang etc
    Anne ma soeur Anne
    et Hansel et Gretel
    perdus dans la forêt
    mon petit frère et moi
    devant la nourriture factice
    A MERE
    qu'il nous faudra brûler
    et qui m'a marié à la barbe
    ça tourne
    se dénoue
    se défile
    fuir ou rester
    les choses parfois doivent se briser
    on ne fait pas d'omelette sinon

    c'est nouveau le désir sans personne

    cette ville n'est pas anodine
    du tout
    c'est fini entre elle et moi
    j'ai fait le tour
    je l'espère
    je le hurle

    Nout une folle ordinaire
    qui s'ignore ;)

    RépondreSupprimer